Le Président de la République Nicolas Sarkozy a fait de la dépendance un dispositif au cœur de sa fin de mandat : « 14 millions de français ont plus de 60 ans, 3 millions ont plus de 80 ans et d’ores et déjà 1 million de personnes âgées sont dépendantes, c’est à dire qu’elles ne peuvent pas seules se débrouiller, qu’elles ont perdu leur autonomie ». Ainsi, une cinquième protection spécifique de la Sécurité Sociale doit être créée.
Au-delà de l’importance de ce sujet important, qui concerne une large proportion de nos compatriotes, se pose la question du financement de ces mesures : « il y a très exactement 20% des familles qui peuvent payer la maison de retraite d’une personne dépendante » nous apprend-il.

Quelles conséquences graves peut-on en tirer ?

• La recherche du profit à tout prix, en contrepartie d’un service a minima envers les personnes âgées.
• Un personnel aidant surchargé de travail et bien entendu sous-rémunéré.
• Une organisation de travail « à la chaine », uniforme, sans tenir compte des particularités de chacun, pour toujours plus d’économie.

Nous ne pouvons tolérer une nouvelle privatisation de ce service public indispensable dans notre société. Nous demandons que ces réformes soient réalisées :

• par une gestion publique des établissements recevant les personnes âgées
• avec un accompagnement du conjoint en lui apportant un soutien aussi bien matériel que psychologique
• par une gestion cohérente et une rémunération juste du personnel aidant, dont il faut rappeler qu’il a aujourd’hui statistiquement 30% de chance de plus que la moyenne de développer un cancer.

Rappelons-nous que depuis 2004, une journée nationale de solidarité pour l’autonomie des personnes âgées a été instituée. Elle permet de récolter plus d’un milliard d’euros par an. Dont une partie des sommes aurait été détournée de son objet initial et aurait servi à colmater le trou de la Sécurité Sociale.

Dawari Horsfal
et toute l’équipe Massy Plus Juste

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