Echec des négociations PS / Massy Plus Juste : les raisons
Bonsoir,
Le 7 mars dernier, Marie-Pierre OPRANDI annonçait lors de sa réunion publique : « Dawari HORSFALL est en négociation avec Vincent DELAHAYE ». C’est donc un candidat de droite. Cela ne l’a pourtant pas empêchée, au regard des résultats du 1er tour, de prendre contact avec cette prétendue liste de droite, pour un ralliement.
Nous avons choisi de négocier avec le PS car, comme nous l’avions annoncé lors d’un précédent tract : « pour bien fonctionner, la démocratie a besoin d’alternance ».
Massy Plus Juste accepte de rencontrer une équipe de négociateurs du PS lundi soir. Sont présentes les personnes suivantes : Marie-Pierre Oprandi, Jérôme Guedj, Philippe Gautreau, Léïla Soltani, Sohomti Ejangue-Lottin et Thierry Doulaud. Ces personnes arrivent avec une heure de retard.
Jérôme Guedj prend la parole et ouvre les débats. D’où notre étonnement : qui sera le vrai Maire de la ville ? Jérôme Guedj ou Jean-Luc Mélenchon ? Il commence par nous parler de postes : nous l’arrêtons de suite car pour nous, l’important n’est pas le pouvoir mais le programme dans l’intérêt des Massicois. L’accord sur la base du programme est un pré-requis avant d’entamer les négociations. Nous énonçons les points incontournables, non négociables du programme. Jérôme Guedj prend note, mais ne s’engage pas.
Ensuite, vient la discussion de la représentativité des colistiers de Massy Plus Juste au sein de la future équipe municipale. Jérôme Guedj lance les propositions, à l’aide de sa calculette. Nous mettons un veto car notre objectif premier est de mettre en place la meilleure équipe de femmes et d’hommes, pour mener à bien le futur projet. Nous ne sommes pas pour le calcul arithmétique, mais pour la qualité et la complémentarité. Nous reprenons les débats et faisons une contre-proposition. Après une heure de quasi-monologue de Jérôme Guedj, nous restons sur nos positions et celui-ci met brutalement un terme aux négociations en promettant une réponse le lendemain, mardi, à la première heure.
Mardi 11 mars, Jérôme Guedj ne me rappelle qu’à 12H30 et me déclare que nos demandes sur lesquelles nous sommes restés hier soir, en termes de postes, sont trop élevées et qu’il faut les revoir à la baisse. Pas un mot sur le programme. Je lui rappelle que j’attends d’abord une réponse sur la validation du programme. Il me répond : « Dawari, tu comprendras que les programmes, ce n’est pas ce qui fait les élections, parlons des postes sans perdre de temps ». Je lui rappelle de nouveau l’importance que j’attache au programme et lui propose une nouvelle répartition pour la future liste. Il valide la proposition et s’engage à me rappeler à 14H, après rédaction de l’accord.
N’ayant aucune nouvelle de sa part, je prends l’initiative de le rappeler à 16H30, sachant que l’heure limite de dépôt des candidatures à la sous-préfecture est 18H. C’est là qu’il m’informe que l’accord est remis en cause car « Dawari et ses colistiers sont de droite ». Il met fin aux négociations en me raccrochant au nez.
Sa stratégie : attirer les personnes qui nous ont accordés leur confiance en nous dénigrant et en nous faisant passer pour des gens de droite. Ces propos mensongers ne sont destinés qu’à nous décrédibiliser vis-à-vis des Massicois.
Son seul intérêt : vos voix et son pouvoir. Aucun contact n’a été établi entre Vincent Delahaye ou son entourage et Massy Plus Juste. D’ailleurs, à l’heure où nous négociions avec le PS, Vincent Delahaye avait déjà déposé sa liste (information vérifiable à la sous-préfecture de Palaiseau).
Massicois, Marie-Pierre OPRANDI vous ment et elle en a l’habitude :
pour preuve, le message laissé sur mon répondeur téléphonique mercredi 13 mars où elle demande mon accord pour insérer un message de soutien dans sa profession de foi. Mais à quoi joue-t-elle ? Elle nous décrit comme de droite et met fin aux négociations. Pourtant elle cherche aujourd’hui notre soutien. Pour eux, tous les moyens sont bons pour gagner. Nous ne voulons pas de cette politique de basse-cour à Massy.
Tant que Massy Plus Juste existera, nous nous battrons contre ces pratiques.
Dawari HORSFALL
